Pantani : cette incroyable thèse du complot qui se précise

La vie de Marco Pantani, champion cycliste de son état, fut un roman. Sa mort à 34 ans le 14 février 2004 dans une chambre d'hôtel à Rimini en fut malheureusement l'un des principaux ingrédients. Et l'intrigue n'est pas dénouée. On ne sait plus par où commencer, ni où et quand ça finira. Dix années, de 1994 à 2004, concentrent toute l'histoire médiatique, fulgurante, de ce champion d'exception passé de gloire à opprobre, de lumière à trépas. Mais toutes les années écoulées depuis son décès continuent d'abreuver cette histoire jamais achevée. Non seulement les circonstances de sa mort n'ont pas cessé de susciter les interrogations et les suspicions de meurtre, mais la théorie selon laquelle le tonitruant scandale de dopage qui a précipité sa perte en 1999 était un coup monté trouve de plus en plus de crédit.

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Marco Pantani a débranché la prise - Jacques Josse

Il ne s'est passé que dix ans entre le début de la notoriété internationale de Marco Pantani dans le cyclisme sur route et son décès : 1994-2004. C'est court pour une carrière sportive de grande envergure et c'est très court au regard de la dimension que le coureur italien avait prise, dès son vivant, dans l'imaginaire collectif des amateurs de vélo. Pantani était de ces champions mythifiés vivants, capables d'électriser des foules de fans et de faire palpiter le coeur de la légende cycliste. Grimpeur de génie, comme l'histoire en a peu connus, il représentait exactement ce dont raffole la chronique du cyclisme, celle de l'épopée en action directe, celle des forçats de l'asphalte, des durs au mal et des héros solitaires.

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Que le grand Crique me croque...

Le grand Crique, le lion de Wallonie, est mort.

À 58 ans, entre deux âges, quand une nouvelle génération d’amateurs de cyclisme a pris le bord des routes sans vraiment connaître - ou de loin - ce nom qui craque et qui rugit à la fois, et que la précédente passe ses souvenirs au petit moulin de la nostalgie, à 58 ans donc, Claude Criquielion est mort. Un infarctus du cerveau pour un champion bien en jambes mais aux méninges efficaces ; une mocheté d’accident vasculaire cérébral, comme on dit. Un champion qu’on nous ôte, pour un petit bouchon dans la tête. Faites-le-nous renaître, notre grand Crique. Renaissez-le-moi. Renais, Claudy, renais.

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